- trochisque
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• XVIe; trocisque 1425; du lat. méd. trochiscus, gr. trokhiskos « petite roue; pastille »♦ Pharm. Médicament composé de substances sèches pulvérisées et moulées en forme de cônes, destiné aux fumigations par combustion.⇒TROCHISQUE, subst. masc.A. — MÉD., PHARM.1. ,,Autrefois, préparation pharmaceutique médicamenteuse en forme de tablette (parfois aussi conique, cubique, pyramidale, etc.), se distinguant de la tablette vraie par l'absence du sucre`` (Méd. Biol. t. 3 1972). C'est l'absence de sucre dans les trochisques qui les distingue des tablettes (LITTRÉ).2. ,,Préparation pharmaceutique de forme conique (...) constituée par des substances aromatiques incorporées dans du mucilage et desséchées, et destinée aux fumigations par combustion`` (Méd. Biol. t. 3 1972).B. — PEINT. Pastille ou tablette de couleur broyée et séchée, vendue collée sur un papier. Le précipité [de carbonate de plomb neutre dit blanc d'argent] (...) est moulé en trochisques, forme sous laquelle on le livre (COFFIGNIER, Coul. et peint., 1924, p. 168).C. — CÉRAM. Petit motif collé en relief sur une poterie. V. pastillage ex. de Al. Brongniart.Prononc. et Orth.:[
]. Lar. Lang. fr. [-kisk]. Ac. 1762-1878: trochisques, subst. masc. plur. Étymol. et Hist. 1426 trocisque (OLIVIER DE LA HAYE, Poeme de la grant peste, 2798 ds GDF. Compl.); 1539 trochisques (J. CANAPPE, 5e Livre de la Méthode Thérapeutique, p. 82 ds Fr. mod. t. 19, p. 20). Empr. au lat. de l'époque impériale trochiscus « pastille ronde; pilule », transcr. du gr.
, même sens, dér. de
« roue ».
trochisque [tʀɔʃisk] n. m.ÉTYM. XVIe; trocisque, 1425; du lat. méd. trochiscus, du grec trokhiskos « petite roue; pastille ».❖♦ Didactique ou technique.1 Pharm. Médicament composé de substances sèches pulvérisées, et moulées en forme de cônes, destiné aux fumigations par combustion.2 (1845). Tablette ou pastille de couleur à l'usage des peintres.3 Chacun des petits motifs ronds qui composent le décor de poterie dit pastillage; ce décor.0 (…) on trouve dans les tumulis des poteries faites à la main, moulées ou tournées, séchées au soleil ou cuites au four, ornées soit par incision, soit en relief, en trochisque ou pastillage, enduites de barbotine ou sobrement dessinées (…)B. Cendrars, Moravagine, Œ. compl., t. IV, p. 185.❖DÉR. Trochisquer.
Encyclopédie Universelle. 2012.